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mardi 28 décembre 2010

Des ressources à Montréal

Montréal ne fait pas exception au reste de la planète et le phénomène Locavore, étroitement lié au mouvement Slow Food, prend sa place parfois sans même que l'on s'en rende compte. De plus en plus de petits producteurs offrant des produits de toutes sortes ( du fromage artisanal aux fruits et légumes biologiques ) sont de plus en plus visibles via les quotidiens ou encore les nombreuses émissions culinaires que notre province nous offre. La production locale a vraiment la cote depuis quelques années. Parmi les ressources offertes à Montréal, nous pouvons citer les nombreux marchés publics tels Jean-Talon, Maisonneuve ou Atwater qui nous offre une grande variété de produits. Nous avons également la chance de pouvoir participer au programme Fermier de famille parainé par Équiterre ce qui permet aux participants d'obtenir des produits frais et locaux plusieurs mois par année. Il existe aussi les coopératives, telle la coop de la maison verte qui permet aux membres d'acheter certaines denrées directement du producteur. Le mouvement Slow Food est également une bonne ressource qui permet aux consommateurs de s'approcher de la philosophie Locavore.

dimanche 26 décembre 2010

Avantages

   Manger des produits issus de l'agriculture locale offre de nombreux avantages tangibles. Cela permet tout d'abord d'obtenir des produits qui ont meilleur goût car ils sont cueuillis beaucoup plus mûrs que lorsqu'ils doivent supporter plusieurs jours de transport. De plus selon John Ikerd, ancien spécialiste d'économie agricole, le fait de manger local en achetant directement du producteur vient soulager ce dernier d'un tas de préoccupation telles le transport, l'emballage, l'entreposage et il peut donc se concentrer sur l'essentiel soit la manière d'obtenir les meilleurs résultats et la meilleure qualité possible.

   Autre avantage, environnemental celui-là, le fait de manger local aide à combattre le réchauffement climatique en limitant l'usage des transporteurs utilisant des carburants fossiles tels les navires, les avions, les trains et les camions. De cette façon, moins de co2 sont rejettés et la chaîne de distribution reprend un visage un peu plus humain. Il est clair que se nourrir localement ne viendra pas auver la planète mais comme le transport des aliments représente près de 15% du total de Co2 issus de l'industrie alimentaire cela vaut tout de même le coup.

  Le fait de manger local aide finalement les fermiers locaux, supporte la communaué et aide à la biodiversité car plutôt que de choisir parmi les quelques variétés d'aliments destinés au marché industriel, les consommateurs ont accès, via les producteurs locaux, à une beaucoup plus grande variété de fruits et légumes adaptés au terroir local.